Les Murmures du Temps, un parcours, trois circuits

“Les Murmures du Temps” est un parcours artistique et culturel qui se déploie à travers le Pays de L’Arbresle, dans l’ouest lyonnais. Il propose un parcours alliant le patrimoine local à des créations contemporaines. Les œuvres d’art sont installées sur des chemins de randonnée ou dans les communes, en plein air et de manière permanente. Elles offrent aux visiteurs une nouvelle perspective pour découvrir ce territoire tout en reflétant ses enjeux à travers son histoire, sa culture et son identité.

Trois circuits accessibles en mode doux ont été conçus, avec onze œuvres d’art disséminées sur les différents itinéraires.

 

Circuit – La croisée des chemins

Aujourd’hui, nous vous présentons un premier parcours intitulé “La croisée des chemins”.  Cet itinéraire se situe au cœur du centre historique de L’Arbresle, plus précisément dans le Val des Chènevières et le Vieil Arbresle. Il offre une plongée dans l’histoire et la culture de la commune. Le long de ce circuit, trois œuvres d’art, chacune offrant un regard unique sur le patrimoine local, seront à découvrir. Ces œuvres sont l’expression artistique de Laurent Pernot, Nathanaël Abeille et Stefan Shankland.

 

Les trois œuvres à découvrir

“Le grand rocher”, de Laurent Pernot – Val des Chènevières

Le grand rocher sera visible au Val des Chènevières. Cette œuvre s’intéresse aux crues qui ont marqué les mémoires des habitants du Pays de L’Arbresle, traitant ainsi des relations entre l’homme et la nature, notamment à travers les changements climatiques.

“Répartie”, de Nathanaël Abeille – Place Sapéon

Chaque après-midi, une ligne de couleurs apparaîtra sur les façades qui bordent le Quai des Frênes. Orientées nord, elles ne reçoivent jamais de lumière naturelle. Nathanaël Abeille a conçu plusieurs épis de faîtage qui seront installés sur les toits de la colline d’en face, plein sud. En verre coloré, ils réfléchissent un peu de lumière astrale, composant un éclairage diurne, orchestré par le soleil couchant.

“{ Accolade Lapidaire }”, de Stefan Shankland – Place de la République

{ Accolade Lapidaire } est une sculpture horizontale composée de sept éléments inspirés des motifs architecturaux présents dans le patrimoine de L’Arbresle. Ces motifs, stylisés et agrandis, seront projetés sur le sol de la place de la République de L’Arbresle avec des pierres “naturelles”, c’est-à-dire du béton recyclé provenant des carrières, gisements, industries, ateliers et chantiers du territoire de L’Arbresle.

 

Découverte du patrimoine

Le Vieil Arbresle

Le Vieil Arbresle, riche en histoire et en culture, dévoile ses trésors au fil des rues. L’Église St-Jean-Baptiste, édifice paroissial du XVᵉ siècle, est connue pour la qualité exceptionnelle de ses vitraux de l’abside, considérés parmi les plus beaux du Rhône. Non loin de là, la Maison Gonin, construite en 1842 par Philippe Gonin, se distingue par sa toiture atypique qui lui vaut le surnom de “La Pagode”. Cette petite usine de teinture et de séchage des toiles teintes se situe au bord de La Brévenne.

La Place du Four Banal, qui abrite la boulangerie du Four Banal, occupe une partie de l’ancien hôtel de la “Tête Noire”. Le four, autrefois d’une grande utilité pour la population, témoigne de la vie quotidienne d’antan. La balade se poursuit à la Tour d’Odieu, monument historique datant de la Renaissance, visible à l’entrée de la cour du collège Champagnat. Enfin, l’Hôtel des Trois Maures rappelle les hôtelleries d’autrefois.

L’Office de Tourisme et son Espace Découverte, situé place Sapéon, propose des brochures pour faciliter la découverte de la ville. Également, l’association “Les Amis du Vieil Arbresle”,  acteur majeur dans la sauvegarde et la promotion du patrimoine arbreslois, organise des visites guidées pour découvrir le Vieil Arbresle.

Le Val des Chènevières

Le Val des Chènevières, situé à L’Arbresle dans la région des Monts du Lyonnais, est un lieu chargé d’histoire. Autrefois, cette vallée était utilisée pour la culture du chanvre, d’où son nom original “vallée des Chènevières”. Elle aurait par ailleurs pu être appelée “val des gravières” en raison de l’abondance de graviers dans la région.

L’histoire du Val des Chènevières est étroitement liée à celle de la gare de L’Arbresle et de l’industrialisation de la région. En effet, l’aménagement du quartier de la gare, l’établissement de l’usine-pensionnat et l’industrialisation du côté de L’Arbresle, plus précisement des Vernays, ont joué un rôle clé dans le développement de la vallée.

Au fil du temps, la vallée a subi plusieurs transformations. Par exemple, les plateaux de Louhans et des Collonges ont été marqués par l’histoire du couvent des Ursulines et de la maison des champs appelée Clos Landar.

Aujourd’hui, le Val des Chènevières est un espace naturel préservé. Après avoir été réaménagée pour redonner à la rivière, La Brévenne, son cours naturel, la vallée est devenue un lieu de promenade et de loisirs. Elle offre un témoignage vivant de l’histoire de la région et constitue un patrimoine précieux pour les générations futures.

 

Comment s’y rendre depuis la région lyonnaise ?

  • TER ligne Lyon/Sain-Bel – arrêt gare de l’Arbresle
  • TER ligne Lyon/Roanne – arrêt gare de L’Arbresle
  • Car du Rhône : depuis Lyon, ligne régulière n°116 (Lyon / Cour la Ville)